ma maison n'est plus
celle qu'elle avait toujours été
mais désormais
ma maison c'est moi
entre les quatre murs
de mes larmes
mes fous rires
mes sourires
et mes crises
une nouvelle fleur sur le toit
pour chaque douleur que je guéris
Ma maison en fleurs, c'est l'intimité et la difficulté d'être au monde parfois. C'est l'idée que l'on reste sa propre maison, même dans l'incendie. Pauline Bilisari y parle du rapport à soi, au corps et à tout ce que l'on est. Elle écrit la santé mentale malmenée, la souffrance de vivre et la force que l'on porte en soi, même lorsqu'on l'oublie. Elle conte ici la puissance avec laquelle on peut se haïr, mais surtout la façon dont on peut apprendre à se connaître, s'accepter et peut-être même finir par s'aimer, un jour.