La physique de Mach n'est pas exposée aux mêmes controverses que sa pensée philosophique. Le Cercle de Vienne (Schlick, Neurath et Carnap), le considère comme un épistémologue ; certains détectent une influence de Kant, d'autres voient en lui un positiviste héritier de Berkeley.
Cet ouvrage souligne le lien de la physique à la psychologie pour fonder une théorie de l'unité de la science à partir d'une conception moniste de la nature. La pensée de Mach, qui regarde le physique et le mental comme deux aspects possibles d'une même nature, peut être envisagée comme une philosophie naturelle et l'importance reconnue à la langue mathématique dans la description de la nature permet de la qualifier de philosophie symbolique.