Mademoiselle Solitude
« Elle était la personne la plus triste, la plus solitaire qu'il avait jamais rencontrée : elle était la solitude incarnée, la mélancolie même. »
Dès que Jim Messenger croise cette jeune femme dans un café de San Francisco, il est bouleversé par l'impression de solitude qui se dégage d'elle. Elle a beau l'avoir éconduit, il ne peut s'empêcher de l'observer et de la suivre de loin. Jusqu'au jour où elle ne vient pas au café. Inquiet, il se rend chez elle et découvre qu'elle s'est donné la mort. Obsédé par cette femme, Jim décide de découvrir qui était vraiment celle qu'il surnommait Mademoiselle Solitude.
« Les personnages de Pronzini, englués dans leur tristesse, leur mutisme, leur frustration, leurs peurs et leurs hantises, sont scrutés à la loupe. Et l'auteur, s'éloignant de romans noirs qui mettent en avant violence et crudité, de livrer un beau récit sur la solitude elle-même et ses affres psychologiques. »
Lionel Destremeau, Le matricule des anges