Mai, juin, juillet raconte les événements qui ont secoué le théâtre en France en 1968. À travers eux, le texte interroge l'évolution de nos sociétés, et les mutations de l'idée de Révolution. En mai-juin 1968, Barrault est aux prises avec l'occupation de l'Odéon par les contestataires, qui commence avec panache et finit en calamité. En juillet, Vilar fait face à l'assaut contre le Festival d'Avignon, et à la tentative de le mettre à bas. Entre ces deux moments de crise violente, prend place la longue réunion de travail à huis clos, qui rassemble au Théâtre de Villeurbanne la plupart des animateurs de centres dramatiques et de maisons de la culture.