Les dommages de la guerre subsistent encore. Les gens ont peur, or la peur nous pousse souvent à commettre le pire.
Ce n’est pourtant pas la peur qui a conduit Alejo au Pénitencier, c’est la haine, l’injustice. Ce n’est pas non plus la peur qui a encouragé Léanne à s’engager au secteur judiciaire, c’est le besoin d’être utile.
Tandis que le mouvement rebelle se radicalise, tous deux doivent choisir leur camp : la Corporation, ou la Magie ? À bien y réfléchir, une chose les effraie… la possibilité que la meilleure solution soit finalement de tout détruire.
À PROPOS DE L'AUTRICE
Lucida Pétrel n’a pas d’âge mais plusieurs voix. Si Lucida devait vivre quelque part, ce serait sur Terre, car les êtres y sont de bonne compagnie – les livres aussi. Elle n’habiterait cependant nulle part ; les plumes préfèrent se laisser promener par le vent. Son univers n’est pas unique, et il est beaucoup. Il y fait doux, parfois humide, on y sourit, on y pleure. Chaque phénomène représente l’occasion d’interroger, de ressentir et, avec un peu de chance, de comprendre. On s’aime et on a peur, là-bas. Quoi d’autre… Ah ! Lucida n’a pas de rêve, ça non. Elle préfère imaginer…