«Qui ne dort pas dans un lit
de sortilèges ?» Auteur d'une
quinzaine de recueils poétiques
publiés - et autant qui ne circulent
que dans un cercle d'initiés -,
Guy Cabanel est un des secrets
les mieux gardés du surréalisme. Véritable
alchimiste du verbe, il fait subir au langage un
processus de transformation et de révélation qui
n'a guère d'équivalent.
«La poésie surréaliste, c'est Joyce Mansour,
Jean-Pierre Duprey et Guy Cabanel», écrit
André Breton à la réception de Maliduse, paru en
1961 et introuvable de longue date. Il se dit en effet
qu'on n'avait rien lu de tel depuis Lautréamont.