Organisé à la fin d’un siècle, le vingtième, où Mallarmé avait été en quelque sorte démultiplié, ce colloque a notamment permis que d’importantes personnalités (dont Antoine Compagnon, Jacques Rancière, Jean Ricardou, Michael Riffaterre, Salah Stétié) confrontent, sans dogmatisme abusif, leurs thématiques et leurs positions. Ainsi ont été abordés certaines œuvres (dont le Sonnet en -yx et Igitur), la question bibliographique et la réception parodique, ainsi que le rapport à l’histoire et au politique, au Livre, au théâtre et à la peinture, voire à la différence sexuelle, sans oublier, évidemment, des spéculations plus strictement poétiques. Le présent ouvrage propose en outre cinq lettres inédites de Mallarmé à Marcel Schwob, ce qui complète cet ensemble déjà fort riche.