«Maman, sais-tu que ce seul mot englobe
dans ses "m", ses "a" et son tout petit "n",
tant de choses pour moi ?
Maman, ce sont tes mains qui s'excusent de
ne pouvoir offrir encore plus et toujours, c'est
ton menton qui tremble à la lisière de la joie et
du doute. C'est mon enchantement à la
moindre seconde devant ta force et ta
faiblesse, ton innocence et ta souveraineté,
tes craintes et ton courage. Maman, pour
toute cette pudeur qui enflamme tes joues
quand tu parles de toi, pour tes joues aussi
fraiches au baiser qu'elles l'étaient lorsque
j'étais petite... pour toute cette tendresse,
pour toute cette noblesse, je te dédie ce
texte. A toi qui m'a dédié ta vie.»
Line Renaud