« Ce lyrisme, dans un élan où il
retrouve d'autres poèmes modernes
qui confrontent les mots à l'abrupt,
à la sauvagerie muette des choses,
rejoint la plus ancienne parole, la
plus fraîche, celle des présocratiques
nommant le cosmos par ses
éléments. »
Extrait de la postface.
Apnée de mer, voici - la parole forcée, cette huile
soudain au noeud des phrases et dans la chair sa friche, sa vocation neuve sous le
ciel d'août : la mer ses levées d'ombre en marche et le
saccage des pierres les plus dures ; ses plaines sur la houle et ses crues de morues fraîches,
le fracas des prières tandis que la nuit vient (...)