Amours fragiles
« La dernière fois que j'avais vu Maria, c'était dans son appartement parisien, en septembre 39, quand deux policiers étaient venus m'arrêter. Trois mois plus tard, elle s'était présentée chez mes parents, en mon absence. Elle avait laissé ses coordonnées, mais je n'avais donné aucune suite à sa visite...
Je conservais le souvenir de mes quelques nuits avec elle. Sa nudité, ses sourires gênés, ma maladresse... La brève rencontre de deux solitudes... »
Le lecteur s'attardera avec intérêt sur le dessin de Jean-Michel Beuriot, dont le trait à la fois fin et acéré et les dominantes de couleurs expressionnistes épousent avec intelligence la richesse de ce scénario conçu par Philippe Richelle.
(Le Monde)
Double exercice périlleux parfaitement réussi par Beuriot au dessin et Richelle au scénario. Une initiation intimiste aux tourments du coeur. Un classique.
(Libération)
Cet album confirme la maturité du regard historique, et par là même éthique, de la Bande Dessinée.
(Lire)