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The work of one of the leaders of the multicultural turn in North American poetry is examined in this literary critique. In these essays, Tony Vallone explicitly examines the Italian-Americanness of Maria Mazziotti Gillan's prosody and childhood, while Joe Weil attempts to place her work in relation to a number of schools of American poetics, political ideologies, and autobiography. Rachel Guido DeVries articulates the Italian-American feminist ingredients of Gillan's poems, and editor Sean Thomas Dougherty reads her work through contemporary theories of whiteness, class formation, and resistance. In a personal yet critical essay, daughter Jennifer Gillan exhumes the role of kin and kinship networks in her mother's poetry.