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À l’apogée du règne de Louis XIV, vers 1690, Marseille abrita dans son port la plus puissance flotte de galères de guerre de la Méditerranée. Avec sa superficie de neuf hectares, son impressionnant ensemble de bâtiments, de magasins et d’ateliers, son canal intérieur, ses quelque quarante galères qui mouillaient dans la rade et sa population d’une dizaine de milliers d’hommes de chiourme, le quartier de l’arsenal était à lui seul une véritable ville dans la ville. Cette population, issue de toutes les villes de France, comprenait aussi bien des voleurs, des assassins, des vagabonds, que des déserteurs, des paysans révoltés de Normandie et des camisards des Cévennes... Ces forçats à casaque rouge firent alors partie du paysage marseillais. On les voyait sur les galères, le long du quoi où ils trafiquaient et débitaient leurs petites marchandises dans des baraques ; mais on les rencontrait aussi dans la ville où plusieurs milliers d’entre eux besognaient dans les ateliers et les fabriques, de l’échoppe du cordonnier à la savonnerie. Les pierres de l’arsenal ont aujourd’hui disparu mais, grâce à l’exploration de musées, de bibliothèques et à l’étude d’importants dépôts d’archives laissées par l’administration de Louis XIV qui avait “la religion du détail”, André Zyberg, chercheur au C.N.R.S., restitue ici quelques-unes des pièces maîtresses du puzzle que constituait alors cette cité des galères...