Première partie. Les héritages
Chapitre premier : L'économie marseillaise sous la Restauration
Chapitre II : La découverte de la modernité technique
Chapitre III : Le dynamisme de l'artisanat
Conclusion de la première partie : Entre l'archaïsme des structures et la dynamique humaine
Deuxième partie. La montée en puissance (1831-1846)
Chapitre IV : les facteurs du démarrage
Chapitre V : Les hommes
Chapitre VI : Les entreprises
Chapitre VII : Techniques et types de production
Chapitre VIII : Les marchés
Conclusion de la deuxième partie : Marseille, pionnière d'une industrie de pointe en Méditerranée
Troisième partie. L'apogée (1846-1865)
Chapitre IX : Crise et renouvellements
Chapitre X : L'essor de l'industrie du plomb
Chapitre XI : L'expansion de la métallurgie des fers et des fontes
Chapitre XII : Un secteur prépondérant : la mécanique marine
Conclusion de la troisième partie : le fragile succès d'une industrie renouvelée
Quatrième partie. Le déclin (1865-1890)
Chapitre XIII : Les difficultés de l'industrie du plomb
Chapitre XIV : La crise de la métallurgie des fers et des fontes
Chapitre XV : Un secteur au double visage : la construction mécanique
Conclusion de la quatrième partie : La spécialisation d'une industrie en perte de vitesse
Conclusion
Annexes
Sources et orientations bibliographique
Index des noms de personnes et de sociétés
Table des matières
Au cours du XIXe siècle, une industrie de la métallurgie et de la construction mécanique puissante, atypique et diversifiée s'implante à Marseille. Après de remarquables résultats entre 1830 et 1860 elle va s'effrondrer durant le dernier tiers du siècle et se limiter aux travaux liés à la navigation à vapeur.
Comment une branche aussi exigeante en capitaux et en compétences a-t-elle pu se développer dans une ville longtemps désignée comme un exemple de retards industriels et techniques ? Quelles sont les raisons de l'échec de ce secteur à partir du milieu des années 1860 ?
Cette analyse sectorielle marseillaise s'intègre dans un double cadre de lecture : le cadre national français et l'appartenance à un ensemble économique nord-méditerranéen dont on perçoit aujourd'hui la complexité et la diversité.
Ville des métaux et de la vapeur au XIXe siècle, Marseille constitue un exemple emblématique de la vitalité industrielle du Sud de l'Europe et un cas de développement original pendant la première industrialisation.
Olivier Raveux, docteur en histoire, est chargé de cours à l'Ecole nationale supérieure des arts et métiers de Cluny. Membre associé de l'UMR Telemme au CNRS, il poursuit actuellement des recherches sur la croissance et les processus d'industrialisation dans la Méditerranée du XIXe siècle.