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Zwei Jahre nach seinem Amtsantritt starb der Regierungschef der Republik Serbien Zoran Dindic (1952-2003) bei einem Attentat. Seine Ermordung fuhrte zu einer abermaligen Veranderung seiner Wahrnehmung: Als Oppositionsfuhrer gegen Slobodan Milosevic war er einst politischer Hoffnungstrager gewesen, doch als Ministerprasident hatte er mit konstant niedrigen Zustimmungswerten zu kampfen; nach seinem Tod wurde er wieder zu einer mit positiven Bedeutungsinhalten aufgeladenen Figur. Hieran knupften die Erinnerungsstrategien verschiedener politischer Akteurinnen und Akteure an, die ihn bis in die Gegenwart zu vereinnahmen suchen. Zeljana Tunic untersucht diese Strategien und fragt, wie Zoran Dindic als Erinnerungsfigur in der Offentlichkeit entworfen, reproduziert, modifiziert und angeeignet wurde. Dabei betrachtet sie Bruche, Konflikte, aber auch gescheiterte Initiativen und unerwartete Interventionen in Gedenkpraktiken. Der Fokus liegt auf den Zoran Dindic gewidmeten Gedenkorten, die einerseits in ihrer Materialitat, andererseits als Schauplatz rituellen Handelns und der politischen Performanz untersucht werden. Die Studie zeigt, wie diese Orte zu Buhnen sozialer und politischer Dramen werden und leistet somit einen Beitrag zur kulturanthropologischen Entschlusselung politischer Aushandlungsprozesse im heutigen Serbien.