Au moment où fleurissent les lois-travail et autres jobs acts qui réduisent le droit aux convenances du profit, quand il s'agit de la vie des gens et pour beaucoup de leur survie au quotidien, il peut être éclairant de reprendre à partir de là l'héritage marxiste.
En vue d'aller plus loin.
Ce livre revient sur l'oeuvre centrale de Marx, Le Capital, en s'appuyant en particulier sur le chapitre « La journée de travail ». L'analyse marxienne noue intimement toutes les composantes - économique, sociologique, psychopathologique, juridique et politique - de l'exploitation. Elle culmine sur « la lutte pour la journée normale de travail », pour son inscription dans la législation : premier grand soulèvement, syndical et politique, de la classe ouvrière contre le pouvoir capitaliste. Ainsi est né le droit du travail. Le paradoxe est que c'est à partir de lui que prend sens la théorie dite (à tort) de la « valeur-travail », et tout ce qui en découle.