Je relis et complète, après un an, l’article que j’écrivais, au courant de l’émotion sur Gavarni dont on venait d’annoncer la mort. C’était un samedi et nous devions l’enterrer le dimanche. On donnait, ce soir-là, à je ne sais quel théâtre, une pièce, un vaudeville, et la nouvelle entra dans la salle pendant un entr’acte. Éternelle antithèse ! On quittait le fauteuil où l’on venait de rire et l’on s’abordait dans les couloirs en se disant : Gavarni est mort.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.