Si nous menions une vie plus conforme à la nature, nous n’aurions pas besoin de nous défendre du chaud et du froid : elle serait pour nous une nourrice et une amie fidèle, comme elle l’est déjà pour les plantes et les animaux. Si nos corps étaient nourris de substances simples et pures, nous n’aurions pas besoin de plus d’aliments qu’il n’en faut à un rameau sans feuilles, et nous le verrions prospérer comme les arbres, dont même l’hiver favorise la croissance.
Une intense méditation du jeune Thoreau (1817-1862), mêlant poésie, observation naturaliste et réflexion éthique, sur l’harmonie du monde naturel et la relation que l’homme doit restaurer avec celui-ci, en résistant aux sirènes de la civilisation.