Il se nomme Joseph Ollivier.
Abandonné à l'Assistance publique à l'âge de onze ans, placé comme valet de ferme dans la campagne de la petite bourgade d'Abbaretz, il commet l'irréparable à dix-huit ans en violentant et assassinant une fillette dans un village des environs.
Condamné aux travaux forcés à perpétuité, il subit sa peine dans les camps de Saint-Laurent-du-Maroni et de Cayenne. Forçat pendant une vingtaine d'années, il est gracié et libéré après la décision de fermeture des bagnes guyanais.
Agrémentée de documents d'époque, cette biographie romancée dépeint la vie des « gamins de l'Assistance » employés au début du vingtième siècle comme commis de ferme, et la dure condition de bagnard que connurent les condamnés à la transportation à Saint-Laurent-du-Maroni et à Cayenne.
« Là où je me trouve aujourd'hui, j'ai décidé de consacrer le temps qui me reste à raconter mon histoire. » Sous la plume de l'auteur, Joseph Ollivier prend la parole au fil du récit pour dire sa vérité et relater ce que fut sa vie d'enfant abandonné et celle d'assassin condamné aux travaux forcés à perpétuité dans les bagnes de Guyane.