Maudite soit la guerre
Avril 1917. Depuis bientôt trois ans, c'est la guerre. Comme tous les élèves de sa classe, Fulbert, onze ans, doit imaginer une lettre de soutien aux soldats qui peinent dans les tranchées. Il a alors une idée qui ne le quitte plus : porter en secret sa rédaction à son père qui se bat justement dans les tranchées du Chemin des Dames.
La présence d'un enfant jette le trouble sur le champ de bataille. De part et d'autre, en français et en allemand, les soldats crient : Halte au feu ! Feuer einstellen !
Cette histoire est inspirée du monument aux morts du village de Gentioux, dans la Creuse, représentant un enfant le poing serré devant l'inscription : Maudite soit la guerre !