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En l'an de grâce 1352, le chevalier Gicquel du Chastel, Vicomte de Kérianégan, lançait une terrible malédiction à l'encontre de son épouse Adelice. Le lendemain, cette dernière était retrouvée sur son lit, sans vie, dans sa chambre fermée de l'intérieur. Plusieurs siècles plus tard, cette malédiction serait-elle encore un danger pour les habitants du manoir ancestral ? En effet, au cours d'une belle nuit de printemps, la mort vient à nouveau y frapper. Sans l'avoir désiré, Bernie Andrew, auteur de romans policiers à succès et détective amateur à ses heures, est mêlé à ces tragiques événements. Son mode de raisonnement cartésien saurait-il se satisfaire des explications irrationnelles que d'aucuns avancent ? Chacun sait qu'il peut se révéler un excellent limier. Alors, si fantômes il y a, ils n'ont qu'à bien se tenir...
Suivez Bernie Andrew au manoir de Kérianégan dans le troisième tome de ses enquêtes fascinantes !
EXTRAIT
À la disparition de son épouse, Guillaume s’était retrouvé seul dans leur maison de Lannion. Ses enfants, étudiants, avaient quitté le foyer familial depuis plusieurs années. Rester dans cette demeure qu’ils avaient achetée et aménagée ensemble s’avérait au-dessus de ses forces. Chaque meuble, chaque tableau accroché au mur lui rappelait Albane. Il la retrouvait partout ; son parfum, sa présence imprégnaient non seulement les murs, mais aussi les rideaux, les canapés… Il souhaitait se débarrasser de cet endroit, mais Jean et Aude, ses enfants, ne voulaient à aucun prix que la maison de leur enfance devienne la propriété d’étrangers. Il ne parvenait pas à prendre une décision lorsqu’un soir, son père, Guy, le vicomte de Kérianégan lui avait fait cette proposition : — Guillaume, mon garçon, tu le sais, ta mère et moi étions très attachés à ton épouse. Nous comprenons ta peine. Nous voyons bien qu’il n’est pas facile pour toi de rester dans ta maison de Lannion. Nous en avons parlé longuement avec ta mère… Si tu voulais, tu pourrais t’installer dans l’aile sud. Il y a quelques travaux à faire pour tout remettre aux normes actuelles, mais tu pourrais avoir un logement indépendant, tout en étant proche de nous. —Oui, avait ajouté Irène, tu serais beaucoup moins seul. Je crois que ce serait bien pour toi, comme pour nous d’ailleurs. Ton père et moi, nous vieillissons et ta présence auprès de nous serait un vrai réconfort. Et, son géniteur ne l’avait pas dit, mais il l’avait pensé si fort que Guillaume était presque certain de l’avoir entendu : « C’est une tradition familiale que le fils aîné, qui deviendra vicomte au décès de son père, habite au manoir. »
CE QU’EN PENSE LA CRITIQUE
Editions Bargain, le succès du polar breton. – Ouest France
À PROPOS DE L’AUTEUR
Bernard Enjolras est né en 1952 à Lyon. Après une carrière professionnelle effectuée à France Télécom, il vit aujourd'hui à Trégastel, au cœur de la côte de Granit Rose. C'est ce cadre magique qui sert de décor aux enquêtes de son personnage fétiche : Bernie Andrew.
À PROPOS DE L'ÉDITEUR
"Depuis sa création en 1996, pas moins de 3 millions d'exemplaires des 420 titres de la collection « Enquêtes et suspense » ont été vendus. [...] À chaque fois, la géographie est détaillée à l'extrême, et les lecteurs, qu'ils soient résidents ou de passage, peuvent voir évoluer les personnages dans les criques qu'ils fréquentent." - Clémentine Goldszal, M le Mag, août 2023