Méditations de Cotignac
Une philosophie de la présence
Il est toujours trop tôt pour repartir de Cotignac, pour quitter le cercle de la présence, les tables vertes en fer, les chaises, les pins, le vent, l'église. C'est au moment du départ que l'on se rend compte à quel point ici tout conspire ; et le dernier instant est le plus sage, délivré de toute mélancolie, on vient faire ses salutations à Joseph, puis à Marie ; on sait que ce que le coeur a donné ne sera pas repris, on le sait d'un savoir sûr, d'une certitude toute spéciale d'un dimanche après-midi.