40 ans de carrière, 15 albums et un nouveau disque, Double infini, au compteur. Louis Chedid, " l'éternel débutant " comme il aime se qualifier, défie le temps, toujours actuel, définitivement intemporel. Si nous avons tous chanté l'une de ses chansons ou dansé sur ses mélodies entraînantes, nous connaissons encore mal l'homme pudique – fils de l'écrivain Andrée Chedid et père de la star M –, l'artiste atypique qui a toujours refusé de se plier aux diktats de l'industrie du disque.
Qurante ans de carrière, seize albums et des centaines de chansons au compteur. Louis Chedid, l'" éternel débutant " comme il se qualifie, défie le temps, toujours actuel, intemporel. Si nous avons tous chanté l'un de ses refrains ou dansé sur ses mélodies entraînantes, nous connaissons moins l'homme pudique, fils de l'écrivain Andrée Chedid et père de M, l'artiste atypique qui a toujours refusé de se plier aux diktats de l'industrie du disque. Depuis ses pemiers Balbutiements (1973), cet alchimiste des notes et des mots a imposé au fil des succès sa fameuse " patte chedidienne ", mélange de poésie hédoniste, d'humour et de satire.
De sa naissance à Ismaïlia, en Égypte, aux pérégrinations indiennes ; du carcan scolaire à la libération artistique ; de la charge contre les extrêmes – " Anne, ma sœur Anne " – à l'aventure du Soldat rose ; du refuge du studio à l'exutoire de la scène, en passant par l'album de la famille Chedid qu'il feuillette en musique, Louis nous confie sa vision d'un monde à inventer au jour le jour, loin des rengaines sur la crise, plutôt cour de récré et carpe diem. Ses mélodies intérieures.