Mémoire d'instituteurs dans le Doubs
Les réformes de Jules Ferry ont marqué l'enseignement. Le Doubs applique les lois. Il ouvre des Ecoles normales qui deviennent, en 1882, de véritables « séminaires » de la laïcité. Elles accueillent filles et garçons, pour faire des institutrices et des instituteurs efficaces dans leur enseignement.
Au gré des réformes, à travers une abondante iconographie et un florilège d'anecdotes, le lecteur pénètre, au fil des pages, dans l'intimité de ces fonctionnaires zélés. Il découvre ainsi l'existence de ces hommes et de ces femmes, qui ont été l'âme des écoles primaires, dans un quotidien parfois sans grandeur, mais forts du devoir à accomplir pour une réussite glorieuse au certificat d'études.
Enfin, le lecteur retrouvera l'odeur mêlée des planchers passés à l'huile de lin, de l'encre, de la craie et du papier des livres et des cahiers... et le frisson que donne le crissement de la craie et du crayon d'ardoise... C'était le temps des leçons de morale et d'instruction civique qui parlaient de devoirs pour le respect d'autrui et de l'environnement.