Par le réalisateur du Chagrin et la Pitié et d'Hôtel Terminus (Oscar du meilleur film documentaire en 1989)
Longtemps, Marcel Ophuls a répété qu’il n’avait pas le courage de rédiger son autobiographie. Par chance, il a finalement décidé d’écouter son ami François Truffaut qui, à la fin de sa vie, lui avait fait promettre de rédiger ses Mémoires.
Lorsqu’il se lance, ce n’est toutefois pas sans conditions : il ne veut pas de « nombrilisme », pas de « fausse nostalgie ». Pas de langue de bois non plus. « Je ne suis pas un homme gentil, ni un gentilhomme. J’espère tout au plus être tolérant. On n’a pas besoin d’aimer les gens, me semble-t-il, pour s’intéresser à eux. »
Cinglant, provocateur et capable de la plus féroce autodérision, Marcel Ophuls retrace une vie où l’on croise Louis Jouvet et Bertolt Brecht, François Truffaut et Marlene Dietrich, Pierre Mendès France et Albert Speer, ou encore François Mitterrand et Simone Veil. Un récit mélancolique et drôle hanté par la figure d’un père dans l’ombre duquel il a fallu trouver sa voie : « Mon problème, c’est que je suis le fils d’un génie… »