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Heydrich tobt. Gerade erst hat der »Reichsprotektor von Böhmen und Mähren« das ehrwürdige Konzerthaus Rudolfinum zum »Haus der deutschen Kunst« umwidmen lassen, da entdeckt er unter den Komponistenstatuen auf dem Dach einen Juden: Mendelssohn-Bartholdy.Der SS-Anwärter Julius Schlesinger erhält den Befehl, sich um dessen Beseitigung zu kümmern. Aber das ist schwieriger als gedacht. Denn erstens ist er nicht schwindelfrei und will nicht aufs Dach. Und zweitens finden die beiden mitgebrachten Tschechen, Becvár und Stankovský, nicht heraus, wer der Fragliche ist - denn die Statuen tragen keine Namen.Da hat Schlesinger eine Idee: Eben erst hat er gelernt, dass Juden die größten Nasen hätten. Zufrieden glaubt er seine Aufgabe erfüllt zu haben, als er die beiden wieder losschickt - zu Richard Wagner.Was so komisch beginnt, wird im Laufe des Buchs ein großes, immer dunkleres und beklemmenderes Bild Prags und seiner Bewohner unter der deutschen Besatzung. Jirí Weil erzählt von der Verfolgung und Deportation der Juden, dem Wüten von SS, Gestapo und Wehrmacht, von Kollaboration und Bereicherung, aber auch von Widerstand und dem Attentat auf Heydrich. Je größer die Hoffnung auf ein Ende wird, desto mehr verengt sie sich zur Aussichtslosigkeit.