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Es wachsen im deutschen massenmedialen Einwanderungsdiskurs 'Wurzeln' heran: ausländische, fremde, türkische, islamische, afrikanische usw. Sie konstruieren Menschen als Pflanzen. Wer 'wurzelt', steckt fest im 'kulturellen Herkunftsraum', bleibt fremd im 'neuen Kulturraum'. In einer nicht mehr zu leugnenden Einwanderungsgesellschaft steht jene Metapher zugleich für – widersprüchliche – Auffassungen von Hybridität. Hybridität spielt auch bei den Ästhetisierungen des Urbanen im Postfordismus eine heraus ragende Rolle. Städte werden nun vielfach als hybride Stadtlandschaften aufgefasst, in denen sich Strukturen des Urbanen und der Landschaft inklusive partieller Wildnisse miteinander verbinden – eine Entwicklung, die nicht ohne Brüche und soziale Kämpfe verläuft. Marcus Termeers Essay zeigt die performative Kraft der Metaphern. Er widmet sich sozialen Konstruktionen von Fremdheit durch 'Wurzeln' in ökologischen Diskursen, die 'Pflanzen mit Migrationshintergrund' entwerfen und diese in 'unproblematische Neubürger' und zu bekämpfende 'Integrationsverweigerer' unterteilen. Das wiederum spiegelt sich in Überfremdungsdiskursen, in denen Stadtquartiere mit hohen Anteilen 'sichtbarer Ausländer' als bedrohte Ökosysteme imaginiert werden.