Métamorphose au ciel des solitudes
Alors qu'elle s'achemine vers le soir et que l'écho de la souffrance, qui a brûlé son enfance, résonne encore en elle, Aouva veut aller à la recherche de cette enfant.
Il y a ce centre, cette blessure, ce creux en oubli, cet appel lointain. Qui se retire. Presque désespérément.
Au terme d'un voyage hallucinatoire, elle comprend qu'il n'y a pas de fin fixée.
On mesure l'étendue de l'oeuvre et on se défait de tout désir de prise. Alors, vient la douceur. Un temps qui ne nous appartient plus. Un temps qui prend notre main. Et pour lequel nous rendons grâce.