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Suite au phénomène de l'appauvrissement des populations, la rareté des terres cultivables et la manipulation des élites politiques et intellectuelles, la crise ivoirienne a éclaté le 19 septembre 2002. Malgré le ralentissement du flux migratoire par la crise économique des années 1980 et 1990, le nombre de maliens en Côte d'Ivoire au début des hostilités est évalué à près de 2 000 000. Une partie de ces migrants revenaient souvent au Mali pour y investir ou pour rendre visite à des parents restés au village. Suite à la conjoncture économique depuis les années 1980 et à l'exacerbation des hostilités contre la communauté dioula, la communauté malienne en Côte d'Ivoire n'était plus la bienvenue. Après l'éclatement du conflit ivoirien, les ressortissants maliens ont été victimes de xénophobie, d'arrestations arbitraires, d'exécutions sommaires et de spoliation de leurs biens à Abidjan, Daloa, Bouaké et d'autres localités de la Côte d'Ivoire, provoquant ainsi le déplacement de milliers de rapatriés vers le Mali. Cette situation constitue une nouvelle forme de « migration » ou de mobilité au Mali. Par ailleurs, depuis bien avant le conflit ivoirien, les conflits libérien et sierra-léonais avaient provoqué un important mouvement migratoire de réfugiés vers le Mali qui a contribué à la prolifération des armes légères et créé une situation d'insécurité dans ce pays. La présente étude ne s'intéresse pas spécialement au conflit ivoirien, elle étudie plutôt ses conséquences socioéconomiques sur le Mali. Elle analyse uniquement le rapatriement en masse des immigrés maliens de Côte d'Ivoire suite au conflit ivoirien et la problématique de leur réinsertion dans le tissu économique malien. Bakary Camara est enseignant-chercheur à la Faculté des Sciences juridiques et politiques de l'Université de Bamako. Il est affilié à « Point Sud-Centre de Recherche sur le Savoir Local » à Bamako depuis 2005. Ses recherches récentes sont essentiellement basées sur la gestion des conflits, les politiques foncières, la démocratie, la décentralisation et le pluralisme juridique en Afrique de l'Ouest.