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21.º Premio Internacional Alegría del Ayuntamiento de Santander Poemario que destacó entre otras razones por «su sentido contemplativo y su honda captación de las realidades más inmediatas», como señaló el jurado. Llama la atención el acercamiento a la naturaleza que el autor hace, a partir de la observación pormenorizada de las cosas, a las que consigue impregnar de un hondo lirismo y de una belleza amable e intensa. Como resultado de esa mirada escrutadora, se puede dilucidar en algunos poemas cierto tono elegíaco, o la sensación del paso de la vida, o la recuperación del tiempo perdido, el de la infancia, pues, como el propio Fernández Sánchez expresa, «la memoria es lo que queda». Sin duda, estamos ante un poemario que crea lectores. José Antonio Fernández Sánchez (Terrassa, 1963) trabaja como ferroviario, y ha publicado diversos poemarios: Las mentiras de Platón, Cine mudo, Días comunes. También ha colaborado en distintas antologías y ha obtenido algunos galardones nacionales.