À la fin du XVIe siècle, l'Angleterre prospère sous le règne d'Élizabeth, première du nom et dernière monarque de la lignée des Tudor.
Sous Londres s'étend le palais tentaculaire d'Invidiana, la reine des fae, qu'elle gouverne en maîtresse inflexible. Son pouvoir est le reflet ténébreux de la gloire éclatante dont s'entoure la dernière des monarques Tudor. Dans ce palais d'Onyx, les fae n'ont pas à craindre le fer et la foi chrétienne que les mortels utilisent contre eux pour se protéger de leurs méfaits.
Depuis trente ans, les affaires des deux cours sont toutefois étroitement liées. Un pacte mystérieux, tragique peut-être, unit les deux souveraines. Car si, chez les mortels, rois et amours sont éphémères, les fae les jalousent pour les passions qui animent leur vie.
Un courtisan humain et une fae en disgrâce découvrent peu à peu les alliances et les trahisons qui gangrènent les deux trônes. Ensemble, ils ont une chance de révéler la source du pouvoir d'Invidiana et, peut-être, de rétablir un peu de justice, d'harmonie et de confiance dans une société de haine et de violence.
Une oeuvre baroque, où se mêlent l'histoire et la fantasy, fort bien documentée sur la vie à la cour d'Élizabeth et les drames politiques qui s'y sont joués, et riche de tout le folklore du Petit Peuple des îles britanniques.
« Élisabeth, le film de Shekhar Kapur, m'a beaucoup marquée. Je sais qu'il a pris des libertés avec l'histoire, mais Cate Blanchett est une Élisabeth fantastique, et Geoffrey Rush n'est pas mal en Walsingham. La cour d'Onyx doit beaucoup à ce film ; la vision de Kapur est riche et sombre.
Invidiana, elle, est plutôt la fille spirituelle de Maléfique dans La Belle au bois dormant de Disney, mais je ne m'en suis rendu compte qu'après avoir terminé d'écrire le roman. »