Oser une parole de femme.
Oser une parole qui ne s'autorise de rien d'extérieur à elle, sinon de cette séculaire mémoire des femmes, tissée de silences et de cris, de chants et de blessures, et qui est au plus près de notre vérité, celle du dedans.
Le point de départ de la réflexion présente trouve son origine dans la multitude de discours que tant et tant, en Eglise (des hommes pour la plupart) ont tenus, tiennent encore à propos des femmes.
Au jardin d'Eden, Eve se taisait.
Le silence infini d'Eve ouvre un espace vierge, neuf, où des paroles sans fard peuvent se donner à entendre.
Paroles de femmes et d'hommes aussi.
Une nouvelle Alliance.