Livre de la vie, et de la mort son corollaire, voici le livre de l'amour et de l'aimée : miroirs où le regard, par l'âge dessillé, s'affronte librement.
«L'Amour, la Mort, la Mer», ce sont là «Miroirs Lucides» auxquels, note Jean Rousselot dans sa préface, «Michel Gay ne demande ni de le réfléchir ni de réfléchir à sa place. Encore moins de sentir, pressentir et d'imaginer. C'est au contraire lui qui les situe, les sonde, établit entre eux des rapports que, déjà, leur parenté phonétique suggère».
Ainsi le poète avoue-t-il son «test-amants réfléchi» en des miroirs qu'illuminent les reflets unis de l'homme et de celle qu'il nomme «Epsilon», le premier pouvant enfin dire à la seconde, en postface et les années passant : «L'beure a changé, aussi le monde : il me suffit que tu sois Toi».