Moscou, mars 1960.
En Union soviétique, les échecs sont un sport national et
le champion du monde, Maxim Koroguine, est le héros du
régime. Avec lui, le jeu d'échecs est devenu une science de
la logique.
Surgit alors un jeune prodige de 23 ans, Mikhail Gelb,
surnommé Mishenka, romantique et imprévisible. Pour
Mishenka, les échecs sont un langage, une forme de poésie.
On dit de lui qu'«il pense avec ses mains».
En compétition pour le titre mondial, le champion et son
challenger s'affrontent, durant deux mois. Leur match est
suivi par des millions de passionnés.
Inspiré d'une histoire vraie, ce roman met en scène deux
hommes, deux visions de la vie, la lutte entre la pensée et les
émotions, l'art et la science, à un moment clé de l'histoire de
l'URSS.