«Le monde de Caldwell est, peut-être, comme un éternel reflet de celui qui a vécu pendant une jeunesse assez bohème : dix métiers et peu d'argent, dans ces villes qui grandissent à mesure qu'elles pourrissent.
Une fois de plus, avec Miss Mamma Aimée, Caldwell nous offre ce que le roman français nous refuse obstinément, si l'on fait exception de quelques livres de Queneau : une extravagante histoire, où la violence le dispute à la cocasserie, peuplée de personnages assez dingues et assez vrais à la fois pour dépasser le fait divers et, quand le récit est emporté par le talent, créer un monde inquiétant.»
Claude-Michel Cluny (1970)