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Der Kongo ist ein reiches Land: reich an Regen, an Vegetation, an Bodenschätzen. Genug für alle. Eigentlich. Dennoch legte der "erste afrikanische Weltkrieg" das Land in Schutt und Asche. Von der Welt unbeachtet starben zwischen 1998 und 2007 über 5 Millionen Menschen, 2 Millionen davon noch nach dem offiziellen Friedensschluss 2002. Wie lässt sich die anhaltende Gewalt in der Demokratischen Republik Kongo erklären? Dazu liefert der Ansatz der strategischen Gruppen Hinweise: Personen, die durch ein gemeinsames Aneignungsinteresse verbunden sind, entwickeln gemeinsame Strategien. Das Konstrukt der Ethnie wird dabei zum Kitt der Zugehörigkeit, Gewalt zum Mittel der Durchsetzung der vermeintlich gemeinsamen Interessen. Markus Bayer destilliert aus der Geschichte des Kongo entscheidende Anhaltspunkte zur Dominanz kriegerischer Gewalt über andere Formen der Konfliktaustragung. Ein wichtiges Lehrstück für die Zukunft: Solange Kriege wüten, haben wirtschaftliche Entwicklung und Wohlstand als Basis für anhaltenden Frieden keine Chance. Weltweit verursachen Kriege jährlich Kosten von bis zu 100 Milliarden Dollar - rund das Doppelte des globalen Entwicklungshilfebudgets. Dennoch brechen jedes Jahr zwei neue aus - 25 davon in nur zwei Jahrzehnten allein in Afrika.