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Faut-il accepter, donc, la niaiserie des modes rétros dont s'enchante l'air du temps ? N'avons-nous vraiment d'autre choix que d'échanger Brejnev contre Pinochet ou une chaise de Charlotte Perriand contre un faux fauteuil Voltaire recouvert de tissu à fleurs ? Et est-il vrai, comme cela se dit depuis dix ans, que Sarcelles et les cités malheurs soient les héritières ultimes des dessins de Le Corbusier et des plans du Bauhaus ? Non, répond l'auteur dans des pages indignées qui, refusant les peurs d'aujourd'hui et les nostalgies du passé, proposent de tout autres issues aux alternatives du siècle, et aussi un éloge de la modernité.