«Tant que je saurai où demeurer, tant que je serai
accueillie en arrivant par le sourire de mes jardins, tant
que j'éprouverai si fort le goût de revenir et non celui de
fuir ; tant que la terre n'aura perdu aucune de ses couleurs,
ni la mer de sa chère amertume, ni les hommes de
leur étrangeté, ni l'écriture et la lecture de leurs
attraits ; tant que mes enfants me ramèneront aux racines
de l'amour, la mort ne pourra que se taire.
Moi vivante, elle ne parviendra pas à m'atteindre.»
B. G.