Michela ne savait pas. Elle ne savait pas que son père, le fier et silencieux professeur de gauche, portait pour deuxième prénom Benito. Le prénom de Mussolini. Michela ne savait pas que son grand-père, le juge que l'on disait royaliste et patriote, était en vérité un des tout premiers soutiens du Duce. Alors que son père se mure dans l'indifférence, Michela décide de chercher. Aidée d Internet, d'une boîte de médailles militaires et d'une pile de lettres poussiéreuses, elle saisit des pans de son histoire, mais aussi celle de son pays, l'Italie.
Page après page, grâce à sa détermination, grâce à l'écriture, la joie de vivre qui semblait étrangère à son père et interdite à Michela, ressurgit. Un cheminement bouleversant à travers les silences.