Un livre qu'on écrit est comme un chien qui vous suit à la
trace : impossible de s'en débarrasser. L'auteur raconte ici
ses relations difficiles avec son roman, leur complicité,
leurs disputes. Une fois le livre publié, un nouveau sujet de
querelle surgit : le roman ne songe qu'au succès, l'auteur
rêve du «lecteur unique» qui saura tout comprendre. Il croit
l'avoir trouvé en la personne d'une lectrice inconnue.
Et puis le temps passe, vient l'heure de la séparation.
L'auteur a oublié son roman, qui ne veut d'ailleurs plus de lui.
Peu importe : il n'aura pas de peine à recommencer l'expérience
avec un nouveau compagnon.
Dans cette histoire, il y a de l'humour ; mais il y a aussi du
sérieux.