Après les Accords de Bretton Woods qui avaient permis de dépasser les conséquences de la seconde guerre mondiale, il aurait fallu revenir à l'étalon-or, comme l'avait préconisé le général de Gaulle dans sa conférence de presse du 4 février 1965.
Malheureusement, il n'en a pas été ainsi. Bien au contraire, les États-Unis ont eu droit - avec les Accords de Washington du 18 décembre 1971 - au privilège insensé et aberrant d'émettre la monnaie internationale. Or c'est précisément cet avantage exorbitant qui est à l'origine du malheur et de la disgrâce des temps présents, et qui va mener l'humanité vers une nouvelle nuit des temps historiques.
Dans un monde malade de son présent et incertain de son devenir, nous essayons de montrer que la voie du salut passe nécessairement par le retour à l'étalon-or, plus précisément par le rétablissement de l'égalité proportionnelle dans l'échange au niveau international. Car sans égalité proportionnelle, sans égalité des chances, l'échange est profitable pour les uns et dommageable pour les autres, inéquitable: contraire à sa raison d'être qui est d'assurer et promouvoir l'équité entre la perte de l'un et le profit de l'autre.
Seule la restauration de l'équité des échanges permettra la construction concrète d'une communauté des nations, unique voie de concorde et de paix pour l'humanité tout entière.