La mondialisation capitaliste prend désormais des
formes impérialistes de plus en plus détestables.
Il y a heureusement des alternatives au règne global
de la marchandise.
Mais pour pouvoir les promouvoir, et ainsi contribuer
à la transformation du monde, il faut savoir
l'interpréter.
Il faut en particulier comprendre que les dégâts
sociaux, culturels et environnementaux de la
mondialisation ne sont pas les faux frais inévitables
de la modernité.
La mondialisation en cours répond à des intérêts
sociaux extrêmement étroits, elle creuse partout les
inégalités, dresse d'infranchissables obstacles à ce
développement durable dont tout le monde pourtant
se réclame, elle refuse ouvertement la satisfaction de
besoins sociaux prioritaires.
Les contributions rassemblées dans ce Cahier
s'attachent à le démontrer en traitant des différentes
dimensions de la mondialisation : dette, Europe,
institutions, finance, politiques et intérêts sociaux,
écologie, néocolonialisme, militarisme et oppression
des femmes.