Le processus de mondialisation qui est en oeuvre depuis une
vingtaine d'années suscite autant l'assentiment que la méfiance.
Il s'agit aujourd'hui non pas de savoir si la mondialisation est
«bonne» ou «mauvaise», mais d'élaborer un modèle dans
lequel tous les participants seraient gagnants.
Se fondant sur le rôle que notre système monétaire joue dans
ces dysfonctionnements, Bernard Lietaer et Margrit Kennedy
démontrent que des organisations ayant une bonne connaissance
des attentes au niveau local sont plus à même de remplir des
missions sociales comme l'assistance aux enfants ou aux personnes
âgées, la lutte contre le chômage... Ils militent pour que les
initiatives de portée nationale ou européenne soient soutenues
par l'introduction de monnaies régionales.
Ce modèle de développement concret, crédible et cohérent, offre
une contre-esquisse à la forme actuelle de la mondialisation, et
permet de répondre aux attentes légitimes de ces milliards
d'hommes qui, actuellement, n'en subissent que les conséquences
négatives.