«On pourrait soutenir qu'un pays étranger est comme un personnage
qui vous pose une question à laquelle on ne peut répondre qu'après
l'avoir quitté. Si c'est la question de son identité, je ne sais quoi dire, à
part constater que la Corée est double, "splendide et trouble" comme
l'Inde de Mallarmé. Pendant mon séjour, j'en ai parcouru la géographie
méridionale, balbutié la langue, j'ai rencontré ses habitants, j'y ai
enseigné.»
Douze chroniques alertes par François Laut, écrivain-voyageur,
biographe de Nicolas Bouvier et éditeur de «Impressions papier
hanji» à l'Atelier des Cahiers.