La vie, selon Montaigne, est pleine « d'inanités et de fadaises » et nous en sommes les bouffons, ridicules et pathétiques... Mais par quelle alchimie cet amer constat peut-il déboucher, chez l'auteur des Essais, sur un véritable hédonisme ? Comment un homme qui se complaît dans les « imaginations de la mort » peut-il proposer et pratiquer un tel art de vivre ?
Dans ce troisième et dernier volume, Pierre Leschemelle met en relief les paradoxes qui fondent la personnalité de l'écrivain, et font de ce « badin de la farce » la grande conscience de la Renaissance.