C’est le 26 décembre de l’an 1696, vers six heures du soir, que je fis l’heureuse rencontre qui devait changer le cours de ma vie.
J’étais assis dans mon fauteuil au coin de la cheminée où flambait un joyeux feu d’hiver, quand une voix retentissante se fit entendre au bas de l’escalier, et, grossissant et se rapprochant toujours, m’avertit que Marion et Beaupoil allaient entrer dans ma chambre.
Marion, c’était ma servante, gouvernante, femme de charge et cuisinière.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.