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Un hombre abre los ojos en su cama y se pregunta «Qué soñé que he despertado preguntándome quién soy». A partir de ese momento, el hombre se convertirá en un pasajero de su delirio, en un espectador de la tortura que le supone sobrevivir a su voluntad de estar vivo. El hombre vuelve una y otra vez sobre esta pregunta y, sin advertirlo, vacía el contenido de su memoria para explicárselo. Entre las miles de imágenes que pueblan su pensamiento, se advierte una tragedia. Se avizora el fuego. El fuego que funge como parábola de la existencia. Se pregunta el hombre «Qué si el fuego no despide ese calor que le imputamos, qué si sólo lo concentra, si lo toma de las cosas que atestiguan su expandirse», de la misma manera que él concentra la existencia de su hermano, de su ex mujer Claudia, de sus mascotas, de los objetos que habitan los espacios que lo encierran, y los funde en el interior de su memoria para tratar de encontrar algo en su entorno que le explique quién es y, sobre todo, por qué es. Decía Steiner que salvo en un sentido estrictamente biológico, no nos gobierna el pasado literal. Nos gobierna el simbólico, la aleación de la experiencia con los miles de espectros que conforman el ser. La memoria no conoce tiempos, encauza lo vivido, lo soñado, lo deseado por los caprichosos zurcos que pueblan nuestra mente. El presente y el pasado vueltos cenizas por el fuego abrasador de una memoria que no reconoce como válida la existencia del individuo que la aloja. Morirse de memoria, la primera novela de Emiliano Monge, explora los abismos de lo único que no nos abandona hasta que nos abandona todo, lo que recordamos y revivimos, aun si aquello que evocamos, no aconteció jamás.