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Als eine Liebeserklärung an die Landeshauptstadt bezeichnete der Essayist Josef Hofmiller das 1907 für eine Stadtführerreihe geschriebene "München"-Buch Josef Ruederers. Doch die rigorose Kritik am spezlhaft verfilzten und überaus geschäftstüchtigen Isar-Establishment erweckt eher den Eindruck einer verzweifelten Kriegserklärung. Beißend polemisch und ohne Rücksicht auf jegliche Konventionen setzte Ruederer, zerrissen zwischen heftiger Abneigung und tiefer Verbundenheit, seiner Heimatstadt ein literarisches Denkmal eigener Prägung. Selbstverständlich nahm ihm die kulturell tonangebende Schicht Münchens seine Offenheit übel. Nie konnte Ruederer aus dem Windschatten seines Schriftstellerkollegen Ludwig Thoma treten ? zu Unrecht, wie die Wiederauflage eines seiner Hauptwerke zeigt.