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¿Qué une más a dos personas, el amor o el dolor? ¿Es más liberadora la risa que la agresión? Esos son los términos entre los que oscilan los cuentos de Mundo extraño, tiernos o lacerantes, divertidos o feroces, que van con soltura de lo íntimo a lo desaforado, de lo cotidiano a lo absurdo, a menudo dentro de la misma historia. Porque en la vida, y en la literatura, no se pueden establecer categorías para separar las emociones o las experiencias. Se disecciona un cadáver, pero lo que está vivo se nos presenta con toda su complejidad, con todo lo inasible y a la vez extraordinario que lo constituye, no es posible fijarlo, disecarlo. Lo que está vivo se agita y se defiende, se oculta, se transforma, juega. Y eso es lo que hace José Ovejero en estos cuentos, de los que si podemos decir algo con seguridad es precisamente eso: están vivos.