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Musique pour les vivants
« Qui suis-je ? Un rêveur en exil, un Russe et un chrétien de toutes les errances, deux fois dans la diaspora, avec à ses épaules un mur de Jérusalem et une porte de Byzance ciselés dans la glace de la Baltique, tout crénelés d'écume, vaisseau chargé du tourbillon de la mouvance. »
Arrivé à Paris de la province française dans les années 70 à l'âge de seize ans, Samuel Brussell fait son apprentissage sur le chemin de la littérature lors de ses visites à Raymond Queneau.
Le goût du voyage et des langues poussera bientôt le narrateur vers d'autres horizons, d'autres écrivains : on croise ainsi dans ces pages Joseph Brodsky à New York et Max Rouquette à Montpellier ; l'ombre de Sergueï Dovlatov à Saint-Pétersbourg et celle d'Anthony Trollope à Cuba ; le fantôme de James Boswell dans le maquis corse et celui de Robert Walser dans une vallée de l'Appenzell ; Auberon Waugh à Londres ; Karl Popper dans le Surrey ; V.S. Naipaul dans le Wiltshire.
Une éducation bénie par le feu des admirations, telle est la matière de ce livre : une autobiographie morale en portraits, rencontres et paysages.
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