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Simonetta Agnello Hornby nos habla de la Sicilia de su infancia, en cuyo entorno familiar, las personas que padecían una minusvalía eran aceptadas y formaban parte de la gente normal: del ciego se decía que «no ve bien», del cojo que «le cuesta caminar», del gordo que «pesa bastante», del sordo que «hay que gritarle un poco», sin pensar en estas particularidades como defectos o discapacidades.No es fácil aceptar la propia discapacidad o la de un ser querido. A lo largo del libro, la voz de Simonetta hace de contrapunto de la de su hijo George, que nos cuenta su enfermedad y nos enseña a través de ella a ver la vida de una manera distinta, pero no por ello menos divertida e interesante.